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Champ de Manœuvre : les arbres défrichés valorisés

Houppiers des arbres abattus utilisés pour protéger les zones humides des futurs chantiers

Trois usages différents pour le bois

Sur site, le bois défriché a servi à constituer des barrières naturelles en vue de délimiter et isoler les espaces les plus sensibles des futurs travaux, notamment les zones humides. Une partie sera valorisée en bois de chauffage : près de 400 tonnes ont permis de produire des plaquettes forestières pour la chaufferie de Nantes NADIC – Réseau de chaleur de Bellevue.

Une autre partie a été valorisée en bois d’œuvre pour un volume de 35 m3 : la plus grande part a été vendue à la scierie TBO et une vingtaine de grumes a été livrée au SEVE (service espace vert de la Ville de Nantes). Le bois après débitage et séchage naturel est utilisé pour la construction de jardinières, passerelles, pergolas, chicanes, l’aménagement de locaux, etc.

L’ensemble des travaux d’abattage et de valorisation du bois ont été réalisées par l’entreprise Bema et suivie par une équipe spécialisée : Marie France de l’agence de paysage Arpentère et Pierre Bazin d’Aubépine, professionnel de l’arbre.

Au sein des futures zones à aménager, les arbres les plus remarquables ont fait l’objet d’une protection particulière afin d’être conservés.

Investigations archéologiques

Les travaux de défrichement préparent le site en vue de ses futurs aménagements. Egalement, ils ont rendu possible la réalisation du diagnostic d’archéologie préventive.

Menée par la mission Archéologie de Nantes Métropole la première tranche de ce diagnostic n’a pas révélé de découvertes d’importance.

Nicolas Lacoste, responsable de ce diagnostic, explique : « En préalable des travaux d’aménagement du Champ de Manœuvre, une quarantaine de tranchées a été réalisée par le service archéologique de Nantes Métropole. Aucune structure archéologique ancienne n’a été découverte, seuls quelques fossés contemporains ont été mis au jour, l’ensemble du site ayant été particulièrement remanié par les militaires tout au long du XXème siècle ».

Le 3 février dernier, les membres de l’atelier Patrimoine ont été invités à une visite du site pour comprendre en quoi consistait ce type de recherches archéologiques.

La prochaine étape du projet urbain du Champ de Manœuvre sera le choix de l’équipe de maîtrise d’œuvre urbaine (urbaniste, paysagiste et bureau d’études VRD – Voirie Réseaux Divers) en mai 2016.

Mise à jour le 16 février 2017

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