Entré en phase active en 2017, le projet Doulon-Gohards démarre. Installation des fermes, construction des premiers logements et d’une école, aménagement de la rue de la Papotière… Les premières transformations sont attendues à l’horizon 2022.
Trois premiers secteurs : le Vallon des Gohards, Papotière et Saint-Médard
La première phase du projet urbain va principalement concerner trois secteurs, ou « fragments » : le Vallon des Gohards, proche du ruisseau, Papotière qui accueillera la future école et Saint-Médard qui verra s’installer la première ferme du quartier.
La première phase débutera par l’aménagement des espaces publics, et notamment par le réaménagement de la rue de la Papotière, qui s’étire de la route de Sainte-Luce à la place du Vieux Doulon. « La rue conservera son caractère rural, avec ses fossés et ses murs en pierres sur la rive sud. Elle sera élargie, avec la création d’une voie cyclable et d’un cheminement piéton tout en gardant un aspect paysager », explique Jean-Marie Duluard, responsable d’opérations à NMA. Des liaisons douces piétonnes et cyclables raccorderont la rue des Vesprées et le Vallon des Gohards à la future école.
Une école en 2022
Pour accompagner l’arrivée des nouveaux habitats, l’ouverture d’un groupe scolaire est prévue à la rentrée 2022. À terme, il comprendra six classes maternelles et 10 classes élémentaires, ainsi qu’un accueil de loisirs et une unité d’enseignement de l’association ADAPEI destinée aux enfants en situation de handicap. La salle polyvalente élémentaire et une partie de la cour seront ouvertes aux associations du quartier hors des temps scolaires. Pour répondre à l’enjeu climatique, les futurs bâtiments seront à énergie positive et bas carbone.
Un projet agricole intégré au projet urbain
L’un des signes particuliers du projet Doulon-Gohards est sa vocation à la fois urbaine et agricole.. Articulé autour d’anciens corps de fermes, le projet agricole vise d’abord l’installation de trois fermes sur 8 hectares à l’horizon 2020. L’année 2018 a ainsi vu le paysage muter avec la remise en culture de 27 ha pour accueillir une activité agricole à Nantes. Un premier exploitant, Olivier Durand, maraîcher en bio nantais, a déjà été retenu pour reprendre la ferme Saint-Médard. Son installation est prévue pour 2019.