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Pirmil-les Isles, un projet inscrit dans la transition écologique

Sylvanie Gréé de l'agence D'Ici-là présente le projet paysager de Pirmil-les Isles

Le projet Pirmil-les Isles entre en phase opérationnelle avec une équipe élargie. Aux commandes du projet depuis 7 ans, l’architecte et urbaniste Frédéric Bonnet du cabinet Obras poursuit sa mission accompagné notamment de l’agence de paysagiste D’Ici là et du bureau d’études ZEFCO, expert spécialisé en transition écologique. Cette équipe a été présentée ce mardi 10 septembre en réunion publique en présence des élus Gérard Allard, maire de Rezé, Pascal Pras, Vice-président  de Nantes Métropole en charge de l’urbanisme, de l’habitat et du foncier, et Alain Robert, adjoint au Maire de Nantes en charge de l’urbanisme, du commerce, et des grands projets urbains.

À cheval sur les communes de Nantes, Rezé et Bouguenais, le projet Pirmil- Les Isles est l’un des grands projets urbains qui redessineront la métropole nantaise autour de la Loire à l’horizon 2030. Le projet urbain se dessine autour de deux secteurs : Pirmil Saint-Jacques à l’est et Basse Île à l’ouest. Ce nouveau quartier, qui débute par la création d’un parc fluvial, verra ainsi la construction de 3 300 nouveaux logements, de nouveaux équipements et services publics, la requalification de zone commerciale et l’arrivée d’une nouvelle ligne de tramway.

Un projet de transition écologique

L’objectif majeur du projet : construire une ville responsable en matière de transition écologique. Ce véritable défi nécessite de mettre en œuvre une nouvelle approche urbaine, plus collective et plus créative. Il repose sur la capacité du tissu économique local à mettre au point des solutions d’aménagement et de construction à la fois écologiques et financièrement accessibles à tous les publics.

La mise en place de ce nouveau processus d’association des acteurs doit permettre aux professionnels de travailler collectivement sur le projet. Plus de 50 structures sont actuellement rencontrées sur les questions des matériaux (bois, chanvre, paille, ciment bas carbone, terre), de mobilité (vélo, services, logistique), de paysagisme, d’énergie… Après un lancement de la démarche en octobre 2019, plusieurs ateliers se dérouleront jusqu’à l’automne 2020.

Limitation du stationnement tertiaire, incitation à utiliser des modes de déplacements doux, rez-de-chaussée d’immeubles réservés au stationnement des vélos… Pour répondre aux enjeux écologiques, la question de la mobilité et des usages est également posée. Les citoyens seront invités à participer à la construction de ce nouveau quartier de Loire dès le printemps 2020. Une AMO (Assistance à Maîtrise d’Ouvrage)  sera ainsi désignée au printemps 2020 pour accompagner cette démarche.

Pirmil-les Isles, la ville nature

Profitant des trois kilomètres de front de Loire qui bordent le site, l’agence de paysagiste d’Ici-là a imaginé la création d’un parc longeant le fleuve qui répondra au rythme des marées. De la confluence de la Sèvre jusqu’à Trentemoult et son ruisseau de la Jaguère, il ne s’agira que d’un seul parc des berges, où de larges espaces paysagers s’intercaleront entre les quartiers et anciens villages. La préfiguration du parc fluvial verra le jour à l’automne 2020 sur la cale des chantiers Aubin.

Espèces végétales résistantes aux climats chaud et sec, espaces publics servant de trames vertes entre les îlots urbanisés, bâtiments végétalisés…  Pour répondre aux enjeux du réchauffement climatique, une attention particulière sera portée à l’aménagement des espaces publics et à la présence de l’Arbre dans le quartier. L’équipe d’Obras change les habitudes en s’inspirant des techniques forestières en travaillant à densifier les plantations. A terme, cette canopée urbaine pourrait être constituée de près de 50 000 arbres pour l’ensemble de la ZAC.

Le passé industriel de Pirmil – les Isles a appauvri son sol. Pour éviter d’importer des terres arables pour les besoins du projet paysager, l’idée est de reconstituer la fertilité des sols sur place et de limiter les apports. 70 % des besoins seraient ainsi rendus fertiles par reconstitution naturelle. Pour expérimenter certaines innovations, l’avant-projet imagine des jardins-test incluant une zone prototype, une pépinière et un bois participatif de 300 m² sur le secteur Basse Île à l’ouest, actuellement mis à disposition pour le projet culturel éphémère Transfert. Les premiers jardins-test ouvriront au printemps 2020.

>> Présentation de la réunion publique :

 

 

 

Mise à jour le 4 octobre 2019

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