Basse-Île, le premier secteur du projet urbain Pirmil-les-Isles, qui a été présenté lors d’une réunion publique à Rezé le 21 novembre dernier, prévoit la construction de 1 000 logements, 25 000 m² de surfaces tertiaires, 4 100 m² en rez-de-chaussée pour des activités, commerces et services, ainsi que des équipements publics. Le chantier débutera en décembre avec les travaux de viabilisation.
Un projet centré sur le bien-être des habitants
Le site des anciens abattoirs, situé à Rezé, a été repensé pour offrir un cadre de vie agréable aux futurs habitants. Les logements seront situés en cœur d’îlot, tandis que les bureaux occuperont les axes principaux comme les boulevards Schœlcher et De Gaulle, proches du tramway. Un groupe scolaire sera implanté sur le côté ouest, avec des cheminements reliant les nouvelles constructions à la rue de la Basse-Île et au futur parc en bord de Loire. L’emplacement des bâtiments, des services, des espaces verts et des circulations a été conçu pour favoriser le bien-être des résidents et de leurs voisins proches.
Des espaces verts et une gestion durable des sols
Le projet prévoit la plantation de milliers arbres et la création d’un hectare de zone humide pour réguler les excès d’eau et anticiper les périodes de sécheresse. La question de la végétation sur des sols dégradés a été étudiée avec des jardins tests pour choisir les plantes les plus adaptées. Ces plantations visent également à réguler la température dans les bâtiments voisins, contribuant ainsi à une gestion thermique naturelle.
Des constructions écoresponsables
L’accent a été mis sur l’utilisation de matériaux écologiques, en particulier le bois, le chanvre et la paille, pour la construction des bâtiments. Cette approche a été imposée aux promoteurs pour les immeubles de bureaux comme pour les logements. L’objectif est de réduire l’empreinte écologique des constructions tout en respectant l’échelle de bâtiments de plusieurs étages.
La participation citoyenne au cœur du projet
Le projet a intégré les contributions des citoyens émises lors de 23 ateliers participatifs, impliquant 157 participants, y compris des enfants et des associations locales. Les 116 propositions issues de ces ateliers ont permis d’adapter le projet aux besoins du quotidien des futurs résidents, notamment en matière de gestion des déchets, de mobilité et de vie communautaire. Le quartier comprendra des espaces partagés, tels qu’une grande halle, un gymnase scolaire ouvert au public, ainsi qu’une laverie et une crèche.
Un quartier axé sur une mobilité durable et une mixité sociale
La voiture ne sera pas au centre du quartier : les places de parking seront concentrées dans un silo et l’espace public sera réservé à la circulation douce. Les transports en commun seront facilement accessibles, et une grande place sera faite aux vélos, avec des infrastructures adaptées, comme des ascenseurs pour les vélos-cargos et des emplacements dans certains logements. Ce projet mixte propose 30% de logements sociaux, 25% de logements abordables via le BRS (Bail Réel Solidaire), et des logements libres, pour garantir une réelle diversité sociale dans le quartier.