Avec le projet Pirmil-les Isles, la transition écologique repose avant tout sur une évolution des pratiques : repenser les manières de concevoir, de construire, de planter et de gérer les ressources. L’objectif : réduire l’impact carbone, préserver les ressources naturelles et non renouvelables, depuis la conception des bâtiments jusqu’à l’aménagement des espaces publics. Et, la question des sols fertiles constitue l’un des axes centraux du projet de transition écologique.
Le projet urbain Pirmil-Les Isles génère un fort besoin en sols vivants et techniques, tout en disposant sur place de ressources importantes issues des déblais, notamment du sable de Loire. Ce choix de faire avec le sol existant et de créer sur place des sols fertiles permet de préserver les terres arables, de limiter les transports de matériaux, et de valoriser les ressources locales. Cette démarche bénéficie d’un soutien national, notamment à travers la Banque des Territoires et le programme France 2030 – Démonstrateurs de la Ville Durable.
Après une phase d’expérimentation menée notamment sur le jardin test de Transfert, le projet entre dans une nouvelle étape : la production de sols fertiles pour l’aménagement des espaces publics et leur fourniture aux opérateurs du quartier. Les tests ont permis d’identifier six mélanges de terres fertiles, appelés technosols, adaptés à différents usages (massifs plantés, prairies, jardins comestibles, zones humides, etc.). Au sein de l’espace de gestion des matériaux, les technosols sont issus du brassage du mélange sableux du site et de l’apport de terre végétale et de compost. Le mélange n°6, composé de 50 % de sable, 30 % de compost et 20 % de terre végétale, sera prochainement cédé aux opérateurs dans le cadre de contrats de cession.
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