Au cœur du Bas Chantenay, entre la Loire et le jardin extraordinaire, le CAP 44 est un repère dans le paysage urbain. Sous son bardage coloré et son faux air d’immeuble de bureaux, il dissimule une ancienne minoterie construite en 1895 selon un procédé révolutionnaire pour l’époque, le procédé Hennebique béton armé. Devant le port et l’estuaire, cet ancien moulin qui alimentait en farine les biscuiteries nantaises, s’affirme comme une « porte du large ».
D’ici fin 2028, l’édifice va retrouver une nouvelle vie et devenir la future Cité des imaginaires qui accueillera le grand musée Jules Verne. Pensée comme un centre culturel de rencontres, la Cité des imaginaires sera un lieu populaire à la confluence des musées d’histoire et de société, de littérature et de pop culture, de création partagée et de tiers-lieu. L’équipement métropolitain invitera les visiteurs à découvrir ou redécouvrir l’œuvre de Jules Verne et ses résonances actuelles et ainsi explorer les imaginaires contemporains.
Le projet conçu par les agences Neutelings Riedijk architects et ARS architectes-urbanistes révèle et protège les structures béton armé aujourd’hui âgées de près de 130 ans, dans un espace intérieur « le jardin couvert ». Les usages trouvent place dans de nouveaux volumes, entre « terre » et « ciel ». Le « jardin couvert », ouvre le CAP 44 vers la Loire et la carrière, la « toiture-jardin » amène des points de vue extraordinaires sur l’estuaire et la ville.
